Face à la crise, « Ne soyez inquiets de rien… »
Mgr Pascal Delannoy, évêque auxiliaire de Lille, cite St Paul dans un éditorial sur la crise financière internationale, à paraître dans la revue diocésaine.
« Ne soyez inquiets de rien, mais, en toutes circonstances, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes ». Mgr Delannoy reprend les paroles de Paul aux Philippiens (1 Epître aux Philippiens 4,6) pour proposer une réflexion sur la situation actuelle.
Extrait
« Ne soyez inquiets de rien… » Il serait bien sûr excessif d’établir des comparaisons entre hier et aujourd’hui, entre l’époque de Paul et notre époque. Mais comment ne pas reconnaître que la crise que nous traversons aujourd’hui est aussi une crise de confiance ? Faute d’avoir régulé les marchés financiers internationaux par des règles éthiques précises et exigeantes, les banques et les particuliers sont gagnés par une méfiance qui paralyse et détruit le tissu économique. Au cœur de la crise, il nous faut accueillir sans naïveté l’invitation de Paul à ne pas nous inquiéter et à nous tourner vers Dieu. Nous tourner vers Dieu, non pour qu’Il résolve nos problèmes, mais pour que retentisse en nous ces quelques mots que Benoît XVI nous adressait le 13 septembre dernier à Paris : « Le monde contemporain ne s’est-il pas créé ses propres idoles ? N’a-t-il pas imité, peut-être à son insu, les païens de l’antiquité, en détournant l’homme de sa fin véritable, du bonheur de vivre éternellement avec Dieu ? C’est là une question que tout homme, honnête avec lui-même, ne peut que se poser. Qu’est ce qui est important dans ma vie ? Qu’est ce que je mets à la première place ?… L’idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume de l’apparence » .
« Ne soyez inquiets de rien… » Il serait bien sûr excessif d’établir des comparaisons entre hier et aujourd’hui, entre l’époque de Paul et notre époque. Mais comment ne pas reconnaître que la crise que nous traversons aujourd’hui est aussi une crise de confiance ? Faute d’avoir régulé les marchés financiers internationaux par des règles éthiques précises et exigeantes, les banques et les particuliers sont gagnés par une méfiance qui paralyse et détruit le tissu économique. Au cœur de la crise, il nous faut accueillir sans naïveté l’invitation de Paul à ne pas nous inquiéter et à nous tourner vers Dieu. Nous tourner vers Dieu, non pour qu’Il résolve nos problèmes, mais pour que retentisse en nous ces quelques mots que Benoît XVI nous adressait le 13 septembre dernier à Paris : « Le monde contemporain ne s’est-il pas créé ses propres idoles ? N’a-t-il pas imité, peut-être à son insu, les païens de l’antiquité, en détournant l’homme de sa fin véritable, du bonheur de vivre éternellement avec Dieu ? C’est là une question que tout homme, honnête avec lui-même, ne peut que se poser. Qu’est ce qui est important dans ma vie ? Qu’est ce que je mets à la première place ?… L’idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume de l’apparence » .