La crise mondiale et la pensée sociale de l’Eglise
Evoquant les conséquences négatives du phénomène, Mgr Tomasi a cité « le scandale de la faim, une inégalité croissante de par le monde, les millions de personnes sans emplois ou réduits à une pauvreté extrême… Le défaut de protection sociale pour les plus vulnérables, ainsi que l’a rappelé Benoît XVI dans Caritas in Veritate, réduit l’économie à la production de richesse ou au jeu politique. L’injustice dans la redistribution des bénéfices cause de graves déséquilibres. Notre objectif est la protection et le respect de la dignité de la personne partagé par la famille humaine toute entière… La réforme du Conseil des Droits de l’Homme doit également tendre à concrétiser les modifications programmées, avec comme priorité l’application des droits ».
« La doctrine sociale de l’Eglise a depuis toujours comme but l’attention aux plus faibles. En donnant la priorité aux membres les plus faibles de la société, et à l’ordre créé qui les accompagne dans leur vie terrestre, nous pouvons modifier les règles financières de manière concrète, en éliminant les mauvaises pratiques qui ont conduit à la crise actuelle, en favorisant le développement intégral et le respect des droits humains, vu que la personne dans son intégralité constitue le capital véritable ».
Source : VIS