« Les progrès en vue du désarmement sont étroitement liés à la pleine application des accords internationaux, a rappelé le pape Benoît XVI, lors de l’audience du 5 mai 2010. La paix se fonde en effet sur la confiance et le respect des décisions prises, et non sur le seul équilibre des forces. J’encourage donc toutes les initiatives favorisant un désarmement progressif comme la création de zones dénucléarisées, en vue d’une élimination planétaire totale. J’encourage les participants à la conférence à surmonter les obstacles de l’histoire et à tisser la trame politique et économique de la paix qui permettra d’accentuer le progrès de l’humanité en répondant aux légitimes attentes des peuples ».

A l’occasion de l’Assemblée Plénière d’avril dernier, les évêques délégués à la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) ont adopté le rapport du groupe d’experts mandatés pour travailler sur la révision du Traité. Le texte propose notamment de baser le désarmement nucléaire sur les principes de transparence, de vérification et d’irréversibilité. Il recommande également d’inclure davantage la société civile dans ce débat fondamental pour l’avenir de l’humanité. Le rapport a été transmis à la Haute représentante aux affaires extérieures de l’UE, Mme Ashton.
 

C’est en rappelant l’engagement du Saint-Siège, depuis plus de quinze ans, en faveur du désarmement nucléaire que Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et Président de Pax Christi France, a adressé, fin mars, une lettre ouverte au Président de la République. De plus, au sein du collectif ICAN (prononcer « I can »), le mouvement pour la paix est partenaire d’une pétition en ligne à l’attention du Président.

Avec le VIS du 5 mai 2010