« Se former, partager, prier ». Le programme de l’université d’été veut redynamiser les jeunes de la Société Saint-Vincent de Paul et « lancer l’année ». « Les participants sont plutôt des urbains et une vingtaine sont des parisiens, note Pierre Villelongue à la communication de l’association. Depuis la première édition, un noyau dur s’est constitué ».

Le Berceau – la ferme où naquit Saint Vincent de Paul (1581-1660) – est le lieu choisi pour puiser aux sources de la « vocation du vincentien ». Dès le premier jour, la réflexion sur l’actualité du message du bienheureux Frédéric Ozanam (1813-1853), fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, sera introduite par Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris. Une table-ronde avec les présidents des Associations Familiales Catholiques (AFC) et des Equipes Notre-Dame permettra de poser la problématique de l’engagement aujourd’hui, notamment pour les jeunes familles.

Le lendemain, le Père Serge Gougbémon, picpucien et sociologue, analysera comment la ville peut être facteur d’exclusion. La Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC) proposera une réflexion sur la solitude. L’enjeu pour les jeunes est de rester « ouverts aux nouveaux types de pauvreté » insiste Pierre Villelongue.

La dernière journée devrait voir émerger des propositions d’actions concrètes. Ce sera aussi l’occasion de mettre le cap sur les grands projets à venir : le Congrès national sur le thème « Charité, fraternité : espoirs de liberté » (7-9 mai 2011 à Marseille) et un temps commun aux vincentiens du monde entier pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Madrid (16-21 août 2011).