« Merci à l’Œuvre d’Orient d’être si proche de nos souffrances » écrit Mgr Samir Nassar dans un courrier adressé à Mgr Pascal Gollnisch (photo), Directeur de l’Œuvre d’Orient. L’archevêque maronite de Damas décrit les combats, les pénuries alimentaires et financières, la panique générale, l’exode vers le Liban …

Au Proche-Orient, « les chrétiens ont un rôle à jouer » soutient Mgr Gollnisch dans un billet de juin 2012. Il précise notamment qu’ils ne sont pas la cible de persécutions systématiques et organisées.

« En Syrie, on le sait, le conflit est d’abord entre alaouites et sunnites » rappelle-t-il. « Il n’est pas prouvé que les populations musulmanes souhaitent vraiment la mise en place de dictatures religieuses » insiste-t-il avant de conclure : « Les esprits les plus éclairés savent que ce printemps sera pour tous, ou un hiver pour tous ».
 

En Syrie, où environ 5,2 % de la population est chrétienne – de rites syriens, grecs melkites, maronites, chaldéens ou encore arméniens – l’Œuvre D’Orient est en contact régulier avec les Jésuites de Homs.

Au « Centre éducatif Saint-Sauveur », le Père Ziad Hilal, s.j., emploie 30 éducateurs et accueille 150 enfants, sans aucune différence, « qu’ils soient chrétiens, sunnites ou alaouites ». Les enfants sont nourris grâce aux dons de la Caritas, de l’Œuvre d’Orient et de bienfaiteurs. Des paniers-repas sont distribués à un millier de familles à Homs et dans les villages des alentours.

L’Œuvre d’Orient appelle au don pour soutenir son action auprès des chrétiens de Syrie et celle des Jésuites de Homs.