Quatre jours de vie de prière commune intense s’achèvent : les participants ont prié pour la paix en Ukraine, pour les victimes du tremblement de terre en Turquie et en Syrie, pour l’unité des chrétiens. Ils étaient accompagnés, et il en sera ainsi jusqu’au dimanche 12 février, par la prière silencieuse et continue de nombreux frères et sœurs de vie contemplative, dans 180 monastères disséminés dans toute l’Europe.

Au cours des séances de travail, les 39 rapports nationaux sur les questions du Document pour l’Étape Continentale ont été présentés ; un débat libre et serein s’en est suivi ; répartis en groupes, les participants ont poursuivi la réflexion « sur les intuitions qui résonnent, sur les tensions et les différences qui émergent, sur les priorités et les appels à l’action à partager avec les autres Églises ».

Pour une véritable expérience synodale, de nombreuses interventions libres ont eu lieu. Mgr Grušas a rappelé que « la synodalité est le thème de notre rencontre, et je pense que nous avons expérimenté les fruits de l’écoute de l’autre. Nous avons expérimenté être une famille, une Église, des laïcs, des hommes et des femmes, des consacrés et des évêques. Et nous avons expérimenté ce qu’est cette famille au niveau européen ».

Le Comité de rédaction a présenté une ébauche du document final à l’Assemblée. Le document a été rédigé d’après les prises de parole de l’assemblée, non préparées à l’avance, ce qui en fait un document provisoire et encore sujet aux « amendements » de l’assemblée et à quelques ajustements rédactionnels. Le document, qui a été approuvé par l’Assemblée, sera renvoyé à tous les participants, après les modifications demandées, pour une éventuelle révision ultérieure avant d’être remis au Secrétariat général du Synode.

Les conclusions du document, amendées selon les indications de l’Assemblée, peuvent être considérées comme le premier fruit des travaux de ces jours. Parmi les points décrits par le document, la nécessité d’approfondir la théologie de la synodalité et celle d’une formation à la synodalité qui tienne également compte des signes des temps. L’une des propositions fortes de l’assemblée est qu’une rencontre de ce genre, réunissant évêques et laïcs, se tienne régulièrement, au moins tous les dix ans. Du 10 au 12 février, les Présidents des Conférences épiscopales se retrouvent pour relire collégialement l’expérience synodale vécue ensemble.