Maxwel, jeune prêtre plein d’Espérance pour le diocèse

Pouvez-vous présenter votre parcours ? Qu’est-ce qui vous a amené à Belfort ?

Le père Maxwel devant l'église Sainte Jeanne d'Antide

Le père Maxwel devant l’église Sainte Jeanne d’Antide. Il est venu nous rencontrer à vélo.

Je m’appelle Maxwel. Je suis originaire du sud de l’Inde, près de Pondichéry. L’Inde est un grand pays multi-culturel, multi-confessionnel. Je suis originaire d’un petit village qui s’appelle Pothuvai. J’ai trois frères et sœurs et suis plusieurs fois oncle !
Après avoir fini mon lycée dans l’Etat du Tamoul, je suis entré au séminaire de la Congrégation du Sang Précieux de Jésus Christ en 2004. J’ai suivi un an de formation générale. Puis l’année suivante, j’ai été formé à la spiritualité de la Congrégation. Moi qui ne parlais que le tamoul, j’ai du pendant mes études apprendre trois langues : l’anglais, le hindi et le kannada qui est la langue locale.En 2004, j’ai préparé mon bac au collège saint Joseph qui est dirigé par la communauté Jésuite de Bangalore. De 2009 à 2011, j’ai fait des études de philosophie dans le collège dirigé par la communauté salésienne à Bangalore. J’ai enseigné aux enfants diverses matières telles que l’anglais, le social et les sciences. De 2012 à 2016, j’ai étudié la théologie au Morning Star collège de Calcutta. Là-bas, j’ai assisté à l’intervention d’un prêtre venu d’Europe pour nous parler de la France et du manque de prêtres. Par le passé, des prêtres d’Europe sont venus propager le christianisme chez nous. J’ai pensé aussitôt : « Je veux être missionnaire. Pourquoi pas moi ? ». Par la volonté de Dieu, je me suis proposé pour servir en France où je suis arrivé en 2016, j’ai été accueilli à la paroisse St Joseph de Belfort, et j’ai pu apprendre le français. L’évêque m’a donné deux années de discernement, mon insertion pastorale s’est réalisée dans la paroisse Saint Maimbeuf de Montbéliard. En 2018, j’ai été ordonné diacre pour la paroisse Saint Paul, à Montbéliard. En 2019, j’ai été ordonné prêtre et nommé vicaire dans la paroisse Mère Térésa, à Belfort. Tout ça grâce au travail de Dieu !

Quelles ont été vos premières impressions en arrivant sur ce territoire ? Le connaissiez-vous avant ?

J’étais très content de la manière dont les fidèles m’ont accueilli et dont ils m’ont encouragé.  Les gens m’ont toujours apprécié pour des petites choses.
Quand je suis arrivé en France, j’ai trouvé que les villes sont paisibles et vides ! En Inde, il y a toujours beaucoup de monde et de bruit dans les rues ! Ici les gens ont beaucoup de liberté, sont indépendants les uns des autres. Je préfère dire indépendants plutôt qu’individualistes.
En France, les repas ont une grande importance et durent longtemps. Quand je suis invité à partager un repas par une famille, je vois l’importance des repas pour parler en famille, pour la convivialité. Même si tout manque un peu d’épices !

Une figure spirituelle qui marque votre parcours ?

Quand j’étais petit, j’ai beaucoup entendu parler de Mère Térésa, de ses services aux pauvres. J’aime beaucoup sa charité et sa simplicité envers les pauvres. Grace à elle des gens ont découvert Jésus-Christ et la grandeur du message de l’Évangile. Certains se sont convertis dans leurs cœurs, pas seulement d’une religion à une autre. Je suis très frappé par les gens qui suivent Jésus et qui meurent pour lui, deviennent saints et saintes par leur action et leur simplicité.

Que signifie pour vous être prêtre diocésain ? Quel attachement au territoire ?

Maxwel a été ordonné en mai 2019.

Maxwel a été ordonné en mai 2019.

J’ai été ordonné prêtre pour le diocèse de Belfort, je suis heureux d’être au milieu des populations.
La rencontre des gens est pour moi très importante dans la vie d’un prêtre, on doit toujours être disponible aux besoins des gens. En tant que prêtre diocésain, je souhaite être présent auprès des jeunes, des familles, des personnes âgées, des bien-portants et des malades. Je vais chez les familles qui fréquentent la paroisse pour les rencontrer et entretenir une relation avec eux. J’ai conscience que je ne suis pas pour toujours dans cette paroisse. Aujourd’hui je suis ici, un jour je partirai dans une autre paroisse. Avec la volonté de Dieu, je fais aux mieux pour répondre à mes responsabilités et aux gens qui habitent ici.

Que percevez-vous de la piété et des enjeux d’évangélisation des habitants de Belfort ?

Je suis très fier de dire que notre diocèse est très dynamique et a beaucoup à proposer aux laïcs. Je vois des chrétiens très actifs pour préparer les liturgies, nettoyer et fleurir l’église, visiter les malades, accompagner les jeunes dans leur initiation chrétienne. Notre évêque fait beaucoup pour que les gens puissent découvrir l’amour de Jésus-Christ en se rendant disponible pour les fidèles. Nous allons célébrer en avril prochain le 40èmeanniversaire de la fondation de notre diocèse et beaucoup de chrétiens préparent activement cette fête qui aura lieu les 17 – 19 avril prochain. ça me met en joie !

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Attention : ne pas confondre diocèse et évêché.
L'évêché est le lieu de résidence de l'évêque.
Le diocèse prend le nom du lieu où se trouve la cathédrale.