Cinquante participants, hébergés dans les hôtelleries des Fraternités monastiques de Jérusalem ont planché avec une quinzaine d’intervenants sur l’articulation entre culte et culture, dans nos églises. La question du devenir des églises rurales était évidemment en filigrane des échanges, et explicitement au cours de la table ronde à laquelle a participé Monseigneur Giraud, l’évêque du lieu. Mais ce n’était pas le tout de la question. Des théologiens, des architectes, des artistes, des musiciens, nous ont aidé à explorer les différentes formes d’habitation de nos églises. Nos églises sont faites pour la liturgie mais, conformément à la tradition, on peut y faire bien d’autres choses. C’est ce que les participants ont pu expérimenter le vendredi soir avec une soirée artistique dans la basilique, autour de textes de la poétesse Marie Noëlle, lus et/ou mis en musique, une manière à la fois nouvelle et intégralement respectueuse du génie du lieu, d’habiter cet espace exceptionnel, par ailleurs magnifié par une œuvre « Corps sombre » spécialement élaborée par le jeune plasticien Armel Neouze. Le parti-pris de cette université d’été était précisément d’associer des apports de niveau universitaire et des ateliers participatifs, en particulier en vue de la soirée du vendredi. Nul doute que ce choix pédagogique, le caractère résidentiel de cette Université, dans un haut lieu spirituel et culturel ont très largement contribué à la fécondité des apports et des échanges.

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