Partir en voyage missionnaire

Pour voyager autrement en 2019, la brochure « Partir » propose aux jeunes de 18-30 ans des voyages d’étude, du tourisme alternatif ou des missions solidaires pour apprendre à mieux se connaitre et aussi aller au contact de l’autre ou d’autres cultures. Une invitation à l’expérience spirituelle selon le Père Antoine Sondag, ancien directeur du Service national de la Mission universelle (SNMUE).

Quelles propositions cette brochure « Partir » offre-t-elle ? 2020_Partir_couv

Elle n’a d’autre ambition que de faire connaitre les voyages originaux, les rencontres interculturelles, ou les rencontres inter-Église. L’enjeu est la rencontre humaine à l’autre bout du monde ou à côté de chez soi. Cette aspiration à des voyages différents existent aussi chez les jeunes chrétiens. Il faut accepter d’apprendre quelque chose, d’aller vers l’autre et de prendre le risque de bouger en partant en « voyage missionnaire ».

Quelles sont les conditions de préparation ?

Le secret d’un voyage réussi réside dans l’engagement et la préparation. Les voyages proposés dans le catalogue sont à l’opposé du « Last minute », ces séjours entièrement organisés avec forfait tout compris. Si les départs ont lieu en juillet et en août, les jeunes s’investissent dès janvier. Ils doivent envoyer en amont une lettre de motivation. Pendant plusieurs week-ends, ils apprennent à se connaitre. C’est une richesse. Voyager, c’est aussi une aventure intérieure.

La rencontre interculturelle se passe aussi bien à Paris qu’à l’étranger. Il y a deux ans, vous avez décidé de diffuser des offres de volontariat en France. Partir, est-ce aussi voyager dans l’hexagone ?

L’exotisme est à côté de chez nous ! Partir n’est pas synonyme de distance géographique. Cela se traduit aussi par la diversité culturelle. Cette diversité s’exprime aussi bien à travers des stages d’œnologie à l’abbaye de Lérins, des vacances solidaires avec le Secours catholique à Méry-sur-Oise, Tours ou Aix-en-Provence ou par un engagement volontaire au service civique (16-25 ans). Nous avons aussi ajouté dans la brochure il y a trois ans des projets participatifs d’habitat partagé en lien avec l’Arche, Lazare, l’Association pour l’amitié (APA), Marthe et Marie ou encore Simon de Cyrène.

21 oct 2008: Arnaud JALARD, volontaire de la Délégation de Coopération Catholique, supervisant un des chantiers de construction du Diocèse, Mbaïki, République Centrafricaine, Afrique.

Dans la joie de l’Évangile &198, le Pape déclarait : « Nous sommes appelés à découvrir le Christ (dans les pauvres), à prêter notre voix à leurs causes, mais aussi à être leurs amis, à les écouter, à les comprendre et à accueillir la mystérieuse sagesse que Dieu veut nous communiquer à travers eux ». Pourquoi prendre une année pour soi ?

Certains jeunes veulent parfois prolonger l’expérience en consacrant une année à une formation chrétienne qu’on appelle : « année missionnaire », « école d’évangélisation » ou « année de fondation spirituelle ». Cette formule permet de se former avant de rentrer dans le monde professionnel. Les jeunes peuvent approfondir davantage via une formation globale leur vie de foi, leur connaissance intellectuelle ou la dimension caritative grâce à la communauté du Chemin Neuf, l’École de vie Don Bosco, l’année Théophile, les foyers de charité ou la communauté de l’Emmanuel. Certains diocèses préparent aussi à l’entrée dans la vie professionnelle comme celui de Montpellier avec Cap Missio.

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