JMJ 2005
Quelques heures à peine après son élection, à l’issue de la première messe qu’il célébrait comme pape, le mercredi 20 avril 2005 dans la chapelle Sixtine, Benoit XVI s’adressait déjà aux jeunes auxquels il confirmait le rendez-vous d’août 2005: « Je pense en particulier aux jeunes.
À eux, interlocuteurs privilégiés du pape Jean-Paul II, va toute mon affection dans l’attente, s’il plaît à Dieu, de les rencontrer à Cologne à l’occasion des prochaines Journées mondiales de la Jeunesse ».
Les relations entre son prédécesseur Jean-Paul II et les jeunes s’étaient construites, et consolidées, tout au long de son pontificat. Au fil des rassemblements, le Saint Père et les jeunes avaient découvert leur joie réciproque à se retrouver ensemble. L’affluence grandissante de jeunes répondant à ses invitations avait conduit Jean-Paul II à créer les Journées mondiales e la jeunesse en 1984. Depuis, elles sont célébrées chaque année le dimanche des Rameaux et prennent, une année sur deux ou trois, la forme d’un rassemblement international: en 1987, 1989, 1991, 1993, 1995, 1997, 2000 et 2002, des jeunes du monde entier se sont retrouvés autour du 15 août avec le Saint Père pour prier, méditer et célébrer ensemble leur foi dans le Christ.
Les Journées mondiales de la jeunesse font partie de l’héritage de Jean- Paul II: mais ces JMJ 2005, lancées depuis Toronto en août 2002, sont comme « taillées sur mesure » pour Benoit XVI: elles prennent place au cœur du continent européen, dans son pays natal, l’Allemagne.
Dès son élection, comme le souligne le nom de pape qu’il s’est choisi, Benoit XVI a voulu se mettre au service de la paix dans le monde. Vers Cologne, convergent aujourd’hui des jeunes de toute l’Europe – et notamment de France – de tous les continents, ainsi que des représentants d’autres religions que le Saint Père souhaite aussi rencontrer à l’occasion de ce voyage.
