Noël, célébration de la naissance du Christ

Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre presque partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants.

Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, reconnu dans la foi comme Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Jésus veut dire en hébreu « Dieu sauve ». Ce nom même révèle son identité et sa mission, sauver les hommes et les conduire vers Dieu, le Père.

La naissance de Jésus est le cœur de ce qu’on appelle le « mystère de l’Incarnation » : « Au temps établi par Dieu, le Fils unique du Père, la Parole éternelle, s’est incarné : sans perdre la nature divine, Il a assumé la nature humaine »1. Le prologue de l’Evangile de Jean affirme que « le Verbe s’est fait chair » (Jean 1, 14).

La naissance de Jésus-Christ dans l’Évangile

Deux des quatre évangiles, ceux de Matthieu et de Luc, rapportent la naissance du Christ et se complètent mutuellement.

L’évangile lu au cours de la messe de Noël est tiré de Luc. Dans les pages qui précèdent, l’évangéliste a évoqué l’Annonciation, c’est-à-dire ce jour où l’ange Gabriel a annoncé à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur. Cet événement, fêté le 25 mars – neuf mois avant Noël – inaugure l’accomplissement des promesses :

« L’ange dit : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut » » (Luc 1, 30-32).

Marie, fille d’Anne et de Joachim, est originaire de Nazareth en Galilée. Elle est alors fiancée à Joseph, charpentier de son métier, de la descendance du roi David. Marie, dans sa confiance absolue en Dieu, accepte le projet divin ; « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole » est sa réponse à l’ange (Luc 1, 38).

1
  Catéchisme de l’Église catholique, § 479.