Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière de novembre 2014
Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière de novembre 2014, prononcé par Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France et archevêque de Marseille, à Lourdes, mardi 4 novembre 2014.
« La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours. » (E.G. n° 1)
Ces premiers mots de l’exhortation apostolique du Pape François, « la Joie de l’Évangile », expriment avec simplicité et profondeur l’expérience chrétienne. La fête de Toussaint que nous venons de célébrer dans nos Églises diocésaines nous a permis de rendre grâce pour la beauté et la bonté du projet de vie du Père créateur, du Fils bien-aimé venu nous révéler et nous ouvrir le chemin du bonheur, de l’Esprit Saint répandu en nos cœurs pour conduire tout homme à la conscience d’être fils de Dieu et frère des hommes. Quelle belle vision, pleine d’espérance, que celle de la foule immense des hommes, réunis dans leurs diversités auprès du Père, ayant traversé « la grande épreuve de la vie ! »
Nous qui traversons en ce temps qui est le nôtre « l’épreuve de la vie », nous voulons témoigner de la joie et de la lumière que nous donne notre foi en Dieu qui aime les hommes. La rencontre du Christ-Sauveur nous guérit de tout fatalisme, de toute peur, de tout désespoir. Nous avançons sur le chemin incertain de nos vies, éclairés par la conviction que la vie humaine n’est pas limitée à ce qui s’expérimente quelques décennies sur terre, mais qu’elle vient de Dieu et va vers Dieu, qu’elle est un don et une œuvre d’amour. A cette lumière qui a resplendi dans le Christ, nous avançons, nous efforçant de vivre en frères des hommes comme lui-même l’a fait. Il s’est fait proche des uns et des autres, des petits, des malades, des étrangers et des pauvres. « Il est passé en faisant le bien » (Actes 10,38). Ainsi s’exprimèrent ses premiers disciples pour lui rendre témoignage.
La vie et la famille, dons de Dieu
Cette vie qui vient de Dieu, nous l’avons reçue au sein d’une famille qui est pour tout être humain le lieu primordial, malheureusement parfois blessé par les épreuves de la vie ou les fragilités personnelles, mais bien le lieu primordial de l’expérience humaine. C’est là, qu’entourés de notre père et de notre mère, de nos frères et sœurs, de nos grands-parents, des cousins, des amis, nous trouvons le milieu vital qui, toute notre vie, sera celui des plus grandes joies, des plus fortes solidarités et aussi des plus profondes préoccupations. Oui, la famille est cette cellule de base de toute vie sociale. Le cardinal Vingt-Trois et moi-même, nous venons de participer au Synode extraordinaire sur « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’Évangélisation ». Même si les défis se déclinent sous le mode de la grande diversité, la famille apparaît sous toutes les latitudes comme cette cellule de base de la vie en société, comme celle aussi de l’Église. Nous aimons l’appeler « Église domestique ». Le Synode a redit la grandeur de la famille humaine, fondée sur l’alliance d’amour entre un homme et une femme, vécue dans la fidélité, capable de traverser les épreuves grâce au dialogue et au pardon, accueillante à la vie reçue comme un don et non revendiquée comme un droit. L’amour véritable est une responsabilité assumée, un roc solide sur lequel s’appuyer et non la succession d’aventures passionnées vouées à une errance insatiable.
Dans l’expérience humaine de la famille, nous sommes accueillis comme un don, même si nous sommes porteurs d’éventuels handicaps. Nous sommes aimés fidèlement et généreusement. Nous faisons l’expérience de la joie, du pardon, de la solidarité. La réussite de la famille demande que chacun recherche le bonheur des autres avant le sien propre. Oui, elle est vraiment porteuse de vie parce qu’en elle, se jouent les solidarités élémentaires et nécessaires à toute vie humaine. Les sociétés l’ont bien compris ! Certaines s’appuient sur elle et la soutiennent pour bâtir leur avenir. D’autres la fragilisent, la réglementent, la soumettent à des projets pensés par quelques-uns. Dans notre pays, la famille jouit d’une image heureuse et le projet d’en fonder une demeure le désir le plus fort. Les enquêtes d’opinion le manifestent. Au sein de l’Europe, nous sommes enviés par beaucoup pour ce goût de transmettre la vie à des générations futures, signe d’un bien-être et d’une sagesse éprouvée. L’Eglise voit avec joie de jeunes adultes s’engager dans la vie familiale, dans la voie du mariage et affirmer de multiples manières au nom de leur foi que la famille est une richesse pour la construction de la personne et la cohésion de la société.
La famille fragilisée
Même si on doit se réjouir d’évolutions positives à amplifier encore – comme celle de l’égalité entre hommes et femmes, celle du choix libre du conjoint – ces dernières décennies manifestent néanmoins une fragilisation réelle de la vie familiale. Le développement d’une culture individualiste peu soucieuse des répercussions sur les autres des choix personnels, la soumission désordonnée à la force des sentiments et à la recherche du plaisir, l’immaturité affective peuvent conduire à des égoïsmes irresponsables, à des comportements violents, à un usage à courte vue des progrès techniques. Tout cela contribue à fragiliser la vie d’un trop grand nombre de familles.
S’est ajoutée encore la mise en œuvre d’une culture qui se laisse emporter par la définition sans fin de nouveaux droits individuels sans toujours prendre la mesure des conséquences négatives sur la conception de l’homme et les nécessaires solidarités d’une vie sociale. Ainsi la recherche légitime de progresser dans l’égalité entre hommes et femmes dans nos sociétés est allée jusqu’à faire droit à des conceptions philosophiques militantes qui nient la belle complémentarité porteuse de vie entre l’homme et la femme, inscrite dans la nature même de chaque être humain. L’égalité est vue comme une absolue neutralité insignifiante. Un modèle unique et néfaste veut s’imposer et sa transmission aux enfants s’organise sans l’accord des parents, pourtant premiers responsables de leur éducation. La nature même du mariage a été bouleversée. Au lieu de trouver des solutions adaptées à des questions posées par des situations particulières, on veut légiférer comme si on devait imposer à tous ce qui est revendiqué comme utile ou légitime pour quelques-uns. Et cela souvent au mépris des plus faibles, d’une part des enfants dans le début de leur vie et d’autre part dans un autre domaine des malades ou des vieillards au terme de leur existence.
L’Église rappelle sans se lasser la dignité inviolable de l’être humain depuis sa conception et jusqu’à sa mort naturelle. On ne peut l’instrumentaliser ni le considérer comme un objet ou un bien qu’on se procure selon son propre désir. Ainsi nous voyons le grave risque humain qu’il y aurait à s’engager sur le chemin de la procréation médicalement assistée pour répondre à la revendication du droit à l’enfant. Quant au recours à la gestation pour autrui, il est manifeste qu’on entre dans un processus qui considère l’enfant comme un quelconque bien de consommation. Cette pratique fait peu de cas du contexte humanisant qui consiste à garder liés dans le don mutuel conjugal et familial la conception et le temps de la grossesse. Et que dire de la demande faite à une femme de porter un enfant sans s’y attacher comme si la maternité était un acte banal ou à vocation commerciale? On ne peut reconnaître là un progrès humain pour nos sociétés.
Quant à la fin de vie, nous nous sommes déjà exprimés sur notre conviction que l’accès aux soins palliatifs devait être rendu possible et effectif. Ils offrent un environnement médical et une qualité de présence humaine qui permettent à chacun d’être accompagné jusqu’au bout de sa vie plutôt que de succomber à la tentation d’y mettre fin. C’est en s’appuyant sur les compétences médicales pour traiter la douleur et sur les solidarités affectives et relationnelles que peut se dessiner le chemin le plus humain. Un groupe de travail au sein de notre Conférence s’est constitué pour contribuer activement aux débats en cours dans notre société.
Comment soutenir la vie des familles ? Comment soutenir la croissance des enfants ? Comment soutenir les personnes en fin de vie ? Aucune loi, aucun droit individuel ne pourra remplacer la solidarité, la présence affectueuse, le soutien mutuel, le don de soi, le sens des responsabilités, surtout si c’est pour, à la place, promouvoir ou permettre la perspective d’en finir avec la vie, d’en finir avec les responsabilités qui nous lient les uns aux autres et qui font pourtant notre grandeur.
Comment soutenir la vie des familles sinon en offrant à chacune les conditions d’une vie possible sur sa terre ancestrale où l’accès au travail, au logement, à l’éducation, à la sécurité, à la santé est assuré à tous ? C’est malheureusement l’absence de ces conditions-là qui affecte de manière évidente et massive la vie d’un grand nombre de familles dans notre pays comme dans le monde entier.
Ce sont les solidarités familiales, nationales, internationales, mondiales qui peuvent seules contribuer à mettre en place les conditions d’une vie toujours plus humaine, plus juste, plus fraternelle. Il revient aux responsables politiques de les mettre en œuvre avec intelligence et détermination avec le souci de veiller à la cohésion nationale. Il revient à chaque citoyen de s’ouvrir à la recherche du bien de tous, en commençant par celui des plus défavorisés. L’Église elle-même se sait appelée à accompagner de sa présence la plus proche les familles qui connaissent de grandes souffrances.
Entre deux Synodes
Durant cette assemblée, nous prendrons le temps de revenir sur le Synode qui vient de s’achever. Je voudrais redire seulement ce matin que ce fut une très belle expérience de la collégialité épiscopale autour de celui qui préside à l’unité des Églises, le Pape François. Les analyses qui en restent à rendre compte de nos débats libres en termes de rapports de force sont trop courtes ! Vous le savez bien, il s’agit de chercher ensemble ce que nous dit l’Esprit, ce à quoi il nous invite à travers son action dans le cœur des croyants, quels sont les mots adaptés pour annoncer aujourd’hui « l’Évangile de la famille », quelles sont les attitudes pastorales justes pour exprimer à chacun la miséricorde de Celui qui est venu comme un médecin « appeler non pas des justes, mais des pécheurs » (Marc 2,17). Il s’agit de se faire proche de tous et d’accompagner leur marche afin que soit reconnu le visage maternel de l’Église. Le Pape François a voulu associer au discernement pastoral l’ensemble de l’Église, et d’une manière particulière bien sûr les Évêques du monde entier. Le travail et la réflexion vont se poursuivre dans nos diocèses jusqu’au Synode de l’année prochaine sur « la vocation et la mission des familles dans l’Église et dans le monde ». Nous aurons le souci d’écouter le témoignage des très nombreux baptisés qui s’efforcent de vivre à la lumière de l’Évangile et de l’enseignement de l’Église leur vie de couple et leur vie de famille au cœur de leur existence et de tout ce qui leur arrive. C’est notre devoir de pasteurs.
Le contexte international préoccupant
Les événements internationaux ne cessent de nous marquer et de nous préoccuper. Alors qu’en Europe se célèbre le Centenaire du début de cette terrible guerre que fut celle de 1914-1918, alors qu’on croyait la paix acquise sur notre continent, se déroulent ces événements qui obscurcissent l’avenir en Ukraine. Nous voulons une fois encore exprimer à Mgr Borys Gudziak et à tous les Ukrainiens, l’assurance de notre prière pour que des chemins de paix et de réconciliation s’ouvrent entre les Ukrainiens, avec le peuple russe et avec tous leurs voisins européens.
Cet événement conforte notre conviction que la construction de l’Europe n’est pas seulement un enjeu économique, mais aussi un formidable projet de vie ensemble dans la paix toujours à vouloir, à préserver et à conforter. Nous nous réjouissons que le Pape François vienne dans quelques semaines s’adresser à Strasbourg aux membres siégeant au Parlement européen et au Conseil de l’Europe.
Au mois de juillet le conflit violent entre Palestiniens et Israéliens dans la bande de Gaza nous a conduits à annuler le pèlerinage des étudiants en Terre Sainte. Le respect du droit international apparaît de crise en crise comme le point d’appui le plus incontestable pour parvenir à une paix durable nécessaire à la vie des deux peuples en conflit mais indispensable aussi pour la paix dans toute cette région.
Les événements si violents en Syrie, en Irak, en Libye, et leurs répercussions sur les pays voisins, Jordanie, Liban, offrent le spectacle d’une barbarie qu’on pensait révolue. Nous sommes profondément marqués par le sort imposé aux minorités vivant dans ces pays, aux chrétiens d’Irak particulièrement. Nous admirons le témoignage qu’ils ont donné en quittant tout pour ne pas renier leur foi, mais nous sommes affligés de voir des milliers de familles chassées d’une terre qu’elles habitent depuis des millénaires, et poussées à l’errance ou à l’exil. Les liens avec les Patriarches orientaux nous ont conduit à leur manifester notre solidarité et notre proximité par la visite de plusieurs d’entre nous, particulièrement celle du Cardinal Philippe Barbarin, de Mgr Michel Dubost, du P. Pascal Gollnisch. Ces visites sont appréciées et nécessaires. On ne peut oublier la générosité des fidèles de nos diocèses qui s’exprime encore par la prière et par des actes de solidarité et d’accueil. Mais nous savons bien que seule une volonté sincère et efficace de la communauté internationale pourra conduire à une paix durable en favorisant l’établissement de régimes politiques accordant la citoyenneté entière et identique aux habitants d’une même nation. Nous militons pour cela et pour que soit préservé le droit au retour le jour venu pour les populations chassées injustement et cruellement de leurs terres ancestrales ayant enfin retrouvé une sécurité indispensable.
Ces événements ne sont pas sans affecter chez nous les relations avec les musulmans. Un certain nombre d’entre-eux souffrent profondément de l’image de l’islam que donnent les exactions commises par Daech. Ils les ont dénoncées. Nous accueillons positivement leurs propos tout en espérant que les autorités musulmanes les plus hautes dans le monde le fassent avec autant de clarté. Les musulmans en ont besoin et nous aussi. Nous sommes choqués, interloqués, interrogés en voyant ces trop nombreuses personnes partir rejoindre les rangs de cette armée insensée. Au-delà de notre étonnement, nous comprenons bien qu’il nous faut en analyser les raisons, et tout spécialement celles qui peuvent venir de nos sociétés occidentales qui n’ont peut-être pas su encore leur faire une place apaisante et respectueuse. A notre niveau et dans notre pays, nous voulons poursuivre dans un esprit de responsabilité, de dialogue, de respect, nos relations avec nos compatriotes musulmans. C’est la seule voie qui nous soit offerte pour une vie ensemble souhaitée par le plus grand nombre. Nous avons fait appel à M. Gilles Kepel, politologue français, spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, pour nous partager le fruit de son travail, de ses recherches, et de ses réflexions. Dans un instant il s’exprimera devant nous. Cette intervention s’inscrit dans notre désir de discerner le juste chemin entre ceux que dessinent parfois la peur ou la naïveté. Nous y sommes également aidés bien sûr par la rencontre et l’écoute des patriarches orientaux, des responsables de l’œuvre d’Orient ou d’autres associations, et aussi par l’engagement du Saint-Siège en ce domaine, comme il vient de s’exprimer au cours du récent consistoire consacré à cette question.
L’Assemblée qui vient : le pèlerinage des Séminaires
Notre Assemblée plénière va poursuivre l’étude des dossiers en cours, et tout spécialement celui que nous avons ouvert sur les Séminaires en France. A la fin de la semaine les Séminaristes et leurs responsables nous rejoindront pour un temps de pèlerinage, de réflexion, de prière ensemble. M. le Cardinal Benjamin Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, sera des nôtres et donnera une conférence. Dans une lettre récente nous avons exprimé aux séminaristes notre joie de vivre ce moment avec eux, notre encouragement dans ce temps de formation, notre confiance dans les équipes de formateurs qui les accompagnent en notre nom, notre action de grâce pour le don qu’ils représentent pour notre Église. Un évêque de chaque Province donnera une catéchèse sur le thème : « Appelé à être prêtre à la suite et à la manière des apôtres ».
Rencontrant les séminaristes, nous ne pouvons oublier les prêtres de nos diocèses qui, souvent, ont été des soutiens essentiels au moment de la naissance ou du développement de leur vocation. Nous savons le labeur apostolique qui est le leur. Nous apprécions leur collaboration fidèle, courageuse, missionnaire. Nous rendons grâces pour le témoignage de la joie de l’Évangile dont ils vivent et qu’ils annoncent autour d’eux. Nous voulons une fois encore leur redire notre admiration et notre reconnaissance.
L’Année de la vie consacrée
Dans quelques jours se tiendra à Lourdes l’assemblée générale de la Conférence des Religieux et Religieuses de France qui se préparera à vivre avec nous tous, dès le 1er dimanche de l’Avent, l’année de la vie consacrée. Oui, vraiment nous rendons grâce pour la joie que procure la rencontre du Christ, la lumière qu’elle apporte et le bonheur qu’il y a à le suivre dans un engagement plus radical, signe que Dieu seul peut combler notre cœur. Nos Églises diocésaines bénéficient de la présence et du dynamisme des consacrés. De nombreuses Congrégations sont nées dans notre pays et, depuis le Concile, de nouvelles formes de consécration ont vu le jour. Tout cela s’enracine dans le dialogue personnel où l’invitation à suivre le Christ devient une heureuse évidence : « viens, suis-moi »… « Si tu veux » … « je ferai de toi un pêcheur d’hommes ».
C’est cette expérience spirituelle qui rend compte du choix de ces jeunes hommes et de ces jeunes femmes qui engagent leur vie au service de Dieu et de l’humanité dans des formes de vie inspirées par l’Esprit de Dieu qui « aime la nouveauté », comme dit souvent le Pape François. Il écrivait encore dans l’exhortation apostolique « la joie de l’Évangile » : « Jésus veut des évangélisateurs qui annoncent la Bonne Nouvelle non seulement avec des paroles, mais surtout avec leur vie transfigurée par la présence de Dieu » (n°259)
Il remet ainsi chaque baptisé devant la disponibilité intérieure et résolue à se laisser transfigurer par la présence de Dieu en lui. Il invite à s’ouvrir à l’œuvre d’humanisation de son Esprit en nous, lui qui sait nous convertir, c’est-à-dire nous détourner de nous-mêmes pour nous tourner résolument vers les appels de Dieu et les cris des hommes les plus éprouvés, qu’ils soient tout proches de nous ou qu’ils vivent au loin.
La visite pastorale du Pape François
Comment ne pas évoquer en terminant la joie que nous a donnée l’annonce de la visite pastorale que le Pape François fera dans notre pays durant l’année 2015. Nous l’attendions surtout après avoir appris sa visite nécessairement brève aux institutions européennes. Déjà nous portons dans notre prière ce moment fort où le successeur de Pierre viendra nous conforter dans la foi, nous écouter avec un cœur paternel, nous encourager dans notre mission de témoins du Christ dans la France d’aujourd’hui. Déjà nous l’assurons de notre reconnaissance et de notre prière pour que le Seigneur le soutienne dans l’exercice de son ministère si important pour la vie de notre Église.
Que la Vierge de Lourdes le protège. Qu’elle accompagne nos travaux de sa présence, qu’elle nous aide à rendre perceptible le visage maternel de l’Église.
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