Déclarations sur les élections européennes 2009 par le Centre d’Etude et d’Action Sociales d’Alsace

Le Centre d’Etude et d’Action Sociales d’Alsace (association rattachée à la Direction des oeuvres sociales et charitables du Diocèse de Strasbourg) s’exprime à l’occasion des élections européennes de Juin 2009.

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Face à la crise mondiale, seule l’Europe unie peut répondre aux défis actuels en exprimant ses valeurs de justice et de solidarité.

Le Centre d’Étude et d’Action Sociales d’Alsace, conscient que chacun est personnellement responsable des nécessaires progrès de la construction européenne, à laquelle les alsaciens sont particulièrement attachés, rappelle ses aspirations :

Une Europe plus démocratique

Avec le Traité de Lisbonne, le Parlement Européen disposera de moyens accrus pour assumer son rôle de législateur et de représentant des citoyens, afin de donner de l’Union européenne une image moins technocratique. Il doit être le gardien exigeant de la subsidiarité, afin de garantir aux personnes publiques et privées la plénitude de leurs droits et obligations.

Une Europe plus sociale

Le capitalisme spéculatif et le culte du profit maximal ont généré une crise qui se solde par un terrible coût humain et social : au cours de l’année 2009, plus de 3 millions d’emplois risquent de disparaître dan l’Union européenne. L’économie sociale de marché, ainsi qu’un modèle social européen approprié, sont les seules réponses permettant de moraliser le profit, d’humaniser le travail et de garantir la justice sociale.

Une Europe plus écologique

L’Europe doit être exemplaire dans la gestion des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique. Une nouvelle croissance économique doit se concevoir sur la base d’un développement durable et une modification des comportements.

Une Europe plus humaine

L’homme n’est pas seulement un producteur et un consommateur de biens te de services matériels et immatériels. Il est aussi dépositaire de valeurs personnelles, familiales, sociales, culturelles, religieuses et spirituelles. Le respect de l’homme dans la plénitude de sa nature s’impose à ceux qui sont investis de la difficile mission de légiférer.

Une Europe plus fraternelle

Dans la recherche d’une meilleure maîtrise de la globalisation, la fraternité humaine doit aussi s’exprimer à l’échelle du monde, notamment par l’aide au développement. Plus que jamais, il faut éviter la tentation du protectionnisme et du repli nationaliste ou communautariste. L’Europe n’a pas vocation à devenir une cité interdite mais un laboratoire permanent du vivre en communauté solidaire.

En conséquence, le CEAS d’Alsace invite les électrices et les électeurs à faire abstraction des querelles franco-françaises et à accorder leur confiance aux candidats qui assument ces vrais enjeux européens.

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