L’Assomption dans la Bible

Marie est fiancéeAssomption à Joseph, de la lignée de David, lorsqu’elle reçoit la visite de l’ange Gabriel (Annonciation). Il lui annonce que l’Esprit Saint viendra sur elle, qu’elle attendra un enfant à qui elle donnera le nom de Jésus. Il sera appelé « Fils de Dieu ». Avec simplicité, elle fait part de sa disponibilité en répondant à l’ange : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Fiat) (Luc 1, 38).

L’ange lui ayant appris qu’Elizabeth sa cousine attend également un enfant (Jean-Baptiste), elle va lui rendre visite (Visitation). Elles chantent toutes deux les louanges du Seigneur (Magnificat).

Alors que Marie approche du terme de sa grossesse, elle se rend à Bethléem, d’où est originaire la famille de Joseph, pour le recensement organisé par l’occupant romain. Comme il n’y a pas de place pour eux dans la salle commune, c’est dans une crèche que Marie met au monde son fils Jésus, que les bergers, puis les mages, viennent adorer (Noël). Prévenue par les mages que le roi Hérode fait rechercher l’enfant pour le faire périr, la Sainte Famille s’enfuit en Égypte. À la mort d’Hérode, elle revient en Galilée et s’installe à Nazareth, où Jésus passe son enfance.

Vers la douzième année de Jésus, Marie et Joseph l’emmènent à Jérusalem pour la fête de la Pâque juive. C’est à cette occasion que Marie et son époux perdent Jésus, resté dans le Temple avec les docteurs de la loi. Lorsqu’ils le retrouvent trois jours plus tard, Jésus leur tient ce propos : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être » (Luc 2, 49).

On retrouve Marie, dans les Écritures, quelques années plus tard : lors d’un mariage, elle indique à son fils que les convives n’ont plus de vin, tout en recommandant aux serviteurs de leurs hôtes : « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jean 2, 5). Cet épisode des Noces de Cana, au cours duquel Jésus change l’eau en vin, constitue le premier signe qui suscite la foi des apôtres.

Enfin, sur la Croix, avant de mourir, Jésus confie Jean à sa Mère : « Femme, voici ton fils », et Il ajoute, à l’intention de Jean : « Voici ta Mère » (Jean 19, 26-27)

C’est au moment de la Pentecôte, alors que Marie se trouve avec les apôtres dans la salle du Cénacle, que les Écritures évoquent sa présence pour la dernière fois. Elles ne disent rien du reste de sa vie.

Quelques repères historiques

IIe – IIIe – IVe siècles : Pères de l’Eglise.

Saint Ignace d’Antioche (mort en 107) parle de Marie pour défendre l’incarnation du Christ ; Saint Justin (mort en 165) parle de la vierge ; Saint Irénée (mort en 202) parle de Marie dans l’amour de Dieu pour les hommes ; Origène (185-254) : Marie a, comme tout le monde, douté au pied de la Croix ; Saint Ambroise (339-347) : Marie est modèle de toutes les vertus ; Saint Epiphane (315-403) évoque l’Assomption de Marie.

Ve siècle : concile d’Ephèse.

En l’an 431, le Concile d’Ephèse affirme que Marie est « Theotokos » (en grec, Mère de Dieu)
VIe siècle :
Saint Grégoire de Tours (mort en 594), première formulation théologique de l’Assomption (15 août)

XXe siècle : concile Vatican II

Le 21 novembre 1964 : pour la première fois dans l’histoire, un concile (Vatican II) donne une vision intégrée à l’ensemble des données de la foi des rapports entre Marie et l’Eglise (Ch. VIII de la Constitution dogmatique Lumen Gentium)
Jean-Paul II, a consacré une Encyclique à la Vierge Marie (Redemptoris Mater – 25 mars 1987). Cette Encyclique, toute entière inspirée par une volonté œcuménique, souligne le rôle de Marie dans la démarche de foi de l’Église et des chrétiens. (…) « Dans l’Église d’alors et de toujours, Marie a été et demeure avant tout celle qui est heureuse parce qu’elle a cru : elle a cru la première »

Sur le même thème

  • Qu’est-ce que l’Assomption ?

    Par le mot Assomption (du latin assumptio, de adsumere, s’adjoindre), l’Église désigne l’entrée dans la gloire de Dieu de la Vierge Marie.