Une étudiante française au service des étudiants haïtiens
« Des promotions entières d’étudiants ont été décimées », rappelle Hélène avec un léger accent créole. Logée chez les Pères de St-Jacques, l’étudiante à l’ESTP (Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie) a rejoint le Comité de la Pastorale universitaire de l’archidiocèse de Port-au-Prince.
Elle s’est investie dans les deux projets phares de la commission « activités sociales » : « Kole zepol », « un programme d’appui psycho-social », lancé après le séisme, pour lequel deux psychologues de la DCC se rendent dans les camps et les écoles et « Bati Kay », « un programme de construction de maison qui existe depuis 5 ans » et qui lui a valu quelques coups de soleil sur les chantiers. Elle a aussi prêté main forte à l’organisation de la 2ème Assemblée générale de la Pastorale universitaire qui a rassemblé plus de 200 participants en octobre 2010.
« Montrer un visage plus souriant »
Forte d’un précédent séjour de 5 semaines en Haïti, l’étudiante souligne néanmoins la « différence de culture », marquée notamment par des réflexes ou des priorités différentes : « On ne travaille pas pareil. Il faut savoir s’adapter ! »
En réponse à l’inquiétude de sa famille, Hélène insiste : « Je me sentais en sécurité là-bas. Il ne se passe pas que des catastrophes en Haïti ! » A travers les actions et les réflexions menées par la Pastorale étudiante, elle espère avoir contribué à montrer un visage plus souriant que celui relayé très souvent par les médias. Au sein de l’Aumônerie de CGE, elle souhaite garder le lien avec les étudiants d’Haïti. « Oui, je reviendrai » leur a-t-elle promis.
Le 14 janvier 2011, à l’évêché de Créteil, l’ Escale Etudiants, l’ Association de Jeunes Impliqués dans la Reconstruction en Haïti (AJIRH) et la délégation du Val-de-Marne du Secours Catholique font le point sur la situation en Haïti avant, pendant et suite au tremblement de terre avec :
– l’intervention d’AJIRH, une association de jeunes Haïtiens,
– des témoignages d’Haïtiens et de Français expatriés ayant vécu le séisme et d’Hélène Bonvalot, responsable du pôle Haïti au Secours Catholique.