Contre les idées reçues sur l’embryon humain

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Le vote solennel de la loi autorisant la recherche sur l’embryon humain aura lieu le 16 juillet 2013. Elle sera désormais autorisée dans son principe et avec des conditions moins contraignantes que dans la loi bioéthique du 7 juillet 2011. Professeur à la Faculté Notre-Dame de Paris et co-directeur du département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins, le Père de Malherbe bouscule les idées reçues dans un texte intitulé « Embryon, conscience et vérité ».
 
L’embryon humain serait un simple « amas de cellules » sans conscience. « C’est scientifiquement faux », répond le Père Brice de Malherbe, Professeur à la Faculté Notre-Dame de Paris et co-directeur du département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins, qui explique qu’il est « dès le début de sa vie un être dont le développement est prodigieusement organisé en vue d’une finalité précise : constituer une personne dans toutes ses capacités ».

La recherche sur l’embryon humain pourrait permettre des progrès médicaux majeurs. « Là où elle est autorisée, la recherche sur les embryons humains piétine depuis des années » écrit-il, car les scientifiques se heurtent à des rejets immunitaires et des développements de tumeurs.

La recherche sur l’embryon serait utile pour tester l’efficacité de futurs médicaments. Il salue le travail du Prix Nobel de Médecine 2012, Shinya Yamanaka, et son travail sur les cellules reprogrammées (iPS) qui « apparaissent aujourd’hui aussi efficaces ».

Il regrette qu’une disposition de la loi supprime le devoir actuellement en vigueur de favoriser des recherches alternatives et conformes à l’éthique à partir de cellules souches, « par exemple, issues de l’organisme adulte ou du sang de cordon ombilical ».

Le Père Brice de Malherbe invite chacun à s’interroger sur les techniques de fécondation artificielle qui ont généré, en France, plus de 170.000 embryons surnuméraires, aujourd’hui congelés.
 

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100 000 signatures d’ici la fin de l’été

Initiative citoyenne européenne, animée en France par les Associations Familiales Catholiques (AFC), Alliance VITA, la Fondation Jérôme Lejeune et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH), la pétition Un de nous a déjà recueilli plus de 66 000 signatures en France. Pour l’ensemble des 28 pays européens, 752 000 signatures sont recensées, pour un objectif d’un million.

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